
Variole du Singe
Mise à jour 21/9/2022
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Concerne la variole du singe:
Bonjour à tous , dans le cadre de notre collaboration avec les autorités , l’AVIQ vient de nous contacter et nous demande de vous transmettre les informations suivantes .
Cordialement .
Pharmacien Didier Tenret
Président URPC
Bonjour à tous,
Veuillez trouver, en pièce jointe de ce mail, la mise à jour de la communication vers les professionnels de santé (publiée sur le site de Sciensano) ainsi que la liste des hôpitaux de références.
Auriez-vous l’amabilité de les transmettre vers les pharmaciens ?
Nous aimerions ajouter que si des personnes venaient à se présenter dans les pharmacies pour recevoir des conseils avec des éruptions (cf. images dans le document de communication) et une notion de comportement à risque (festival Darklands, partenaires multiples et/ou inconnus, etc.), veuillez leur demander de prendre contact avec l’un des hôpitaux repris dans la liste pour obtenir un avis.
L’ensemble de ces documents sont téléchargeable sur le lien Monkeypox (wiv-isp.be).
https://epidemio.wiv-isp.be/ID/Pages/MonkeyPox.aspx
Y sont également disponibles les Primary Risk Assessment et mises à jour.
Cordialement,
Oriane Lambricht
Gestionnaire en Santé
Cellule de surveillance des maladies infectieuses
Agence pour une Vie de Qualité
Département Santé
Direction Promotion de la Santé, Prévention et Surveillance des Maladies
Rue de la Rivelaine, 21
6061 CHARLEROI
D’autres informations importantes sur les 2 liens :
20 mai 2022
Premiers cas de variole du singe (« monkeypox ») en Belgique : état de la situation et avis
Trois cas de variole du singe ont été identifiés en Belgique, plus précisément en Flandre. Ces dernières semaines, des cas ont été identifiés en Europe : au Royaume-Uni, au Portugal et en Espagne, principalement chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH).
La variole du singe est une maladie virale rare, présente en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, qui ne se propage pas facilement dans la population. La transmission se fait par contact physique très étroit avec une personne contaminée (par les fluides corporels, entre autres) ou un contact avec des vêtements ou du linge utilisés par une personne atteinte de variole du singe. La variole du singe peut être transmise par contact direct lors de rapports sexuels. Néanmoins, le risque pour la population générale est faible.
Après une période d’incubation pouvant aller de 5 à 21 jours, les personnes infectées par la variole du singe présentent généralement des symptômes légers au départ. Les premiers symptômes sont la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires, les douleurs dorsales, le gonflement des ganglions lymphatiques et la fatigue. Une éruption cutanée peut apparaître, souvent sur le visage, puis s’étendre au reste du corps. L’éruption change et passe par différents stades jusqu’à l’apparition d’une croûte. La plupart des personnes guérissent en quelques semaines. Exceptionnellement, ces symptômes peuvent être plus graves. A ce stade, les cas rapportés en Europe sont majoritairement bénins, et il n’y a pas de décès signalés.
L’évolution des cas en Belgique est suivie étroitement.
Si une personne présente une éruption cutanée suspecte, il est conseillé actuellement de prendre contact le plus rapidement possible avec les urgences qui orienteront éventuellement le patient vers un hôpital qui possède une plus grande expertise. Tant que la variole du singe n’est pas exclue ou que l’infection n’est pas guérie, il faut éviter tout contact rapproché avec d’autres personnes et il est recommandé de ne pas avoir de contacts sexuels.
Les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes, ou les personnes qui ont des partenaires sexuels multiples, doivent être particulièrement vigilants.
Les personnes infectées devront être mises en isolement de contact jusqu’à ce que les lésions soient guéries. (Elles recevront des instructions concrètes à ce sujet du médecin traitant). Les contacts à haut risque, tels que les cohabitants et les partenaires sexuels, sont invités à surveiller leur état pendant 21 jours pour détecter les symptômes – compte tenu de la période d’incubation – et ne doivent pas être mis en quarantaine. Tout contact avec les femmes enceintes, les enfants et les personnes immunodéprimées doit être évité pendant cette période.
Les médecins généralistes et les services d’urgence seront aussi informés de toutes les évolutions.
Pour information, la varicelle est également répandue à l’heure actuelle, surtout chez les jeunes enfants. Il s’agit d’une maladie différente, mais les lésions cutanées sont un peu similaires. En cas de doute ou d’inquiétude, il est préférable de contacter son médecin traitant.